Voici l’édition 2016 du Top 12 des cabinets multidisciplinaires. De MICA à Excel en passant par SFL, qui est le plus aimé de ses conseillers?
6 juin 2016Voici l’édition 2016 du Top 12 des cabinets multidisciplinaires. De MICA à Excel en passant par SFL, qui est le plus aimé de ses conseillers?
6 juin 2016TOP 12 DES MULTIDISCIPLINAIRES - Se préoccuper de la relève n'est pas seulement important pour assurer la pérennité d'un cabinet, c'est aussi payant à court terme, selon des intervenants de l'industrie. Un bon programme de transfert de clientèle peut permettre de recruter des conseillers de haut niveau. La Financière Sun Life l'a compris. Dès son arrivée, le conseiller qui se joint à ce réseau est traité comme un futur retraité ! «Le prix de vente de son bloc d'affaires est fixé d'avance et garanti par la Financière. Au moment de la retraite, le conseiller n'aura pas à trouver un acheteur ni à négocier un prix», dit Stéphane Beaumier, vice-président régional à la Financière Sun Life.
FI RELÈVE - C'est en faisant du vélo avec sa conjointe Isabelle dans le désert de l'Arizona, en novembre 2014, que Jean Paquin a eu sa «vision». «Je me suis vu dans 10 ans, et je me suis dit que si je voulais continuer à faire du vélo avec ma blonde, il fallait que je prépare ma relève.»À l'époque, ce conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective chez Groupe Investors n'a que... 48 ans ! Mais pour lui, l'avenir appartient à ceux qui préparent tôt leur relève.
TOP 12 DES MULTIDISCIPLINAIRES - Une forte majorité de conseillers en sécurité financière et en épargne collective sont favorables à l'abolition des concours de vente ou à un meilleur encadrement des incitatifs liés à la vente de produits d'assurance.En réponse aux décisions de Great West, de Manuvie, de Desjardins assurances et de RBC assurances, entre autres, qui ont annoncé ce printemps qu'elles abolissaient les reconnaissances sous forme de voyages de formation tous frais payés, Finance et Investissement a sondé les conseillers des cabinets multidisciplinaires sur la question.
TOP 12 DES MULTIDISCIPLINAIRES - Selon les conseillers sondés dans le cadre du Top 12, les cabinets multidisciplinaires et les conseillers eux-mêmes ont un besoin important d'amélioration en matière de technologie. Et leurs dirigeants en sont conscients.C'est le cas de Stéphane Dulude, président et directeur général, SFL Partenaire de Desjardins Sécurité financière, qui résume ainsi une vente type d'un conseiller en sécurité financière : «Je vous rencontre, je vous fais signer la proposition, je reviens à mon bureau, je la donne à mon adjointe, elle la met dans une enveloppe et vous la poste».
TOP 12 DES MULTIDISCIPLINAIRES - Redorer l'image des conseillers, alléger le poids de la réglementation, conserver les commissions de suivi, inciter les banques à offrir de meilleurs taux de financement... Les conseillers sondés ne manquent pas de suggestions afin de favoriser la relève dans leur industrie.L'un d'eux suggère même que l'Autorité des marchés financiers (AMF) crée une banque pour financer le rachat de clientèle afin d'aider les conseillers qui commencent à reprendre la clientèle d'un conseiller qui part.
TOP 12 DES MULTIDISCIPLINAIRES - Le sondage sur le top 12 des cabinets multidisciplinaires éclaire un grand paradoxe. En général, les conseillers apprécient la liberté de choisir les bons produits pour leurs clients, mais ils sont nombreux à se plaindre du manque de soutien de leur firme, notamment au chapitre du développement d'affaires et de l'appui d'experts-conseils. Peut-on être trop indépendant ?À la question «Quelle règle liée à votre relation avec votre cabinet vous cause le plus de souci ?», un conseiller de Groupe financier PEAK répond : «On est autonome, même trop. On a le sentiment d'être un invité, de ne pas faire partie de la grande famille, d'être délaissé».
TOP 12 DES MULTIDISCIPLINAIRES - Le Top 12 des cabinets multidisciplinaires de 2016 révèle une légère baisse de la satisfaction globale des conseillers à l'égard de leur firme. Sept cabinets sur 12 ont obtenu un Indice FI inférieur à celui de l'année dernière, l'indice représentant la moyenne des notes pondérées que les conseillers sondés accordent aux 21 critères évalués. La moyenne québécoise est en légère baisse de 0,1 point cette année par rapport à 2015, et s'établit à 8,2 points sur 10. Elle continue toutefois d'osciller entre 8,0 et 8,3 points depuis cinq ans, ce qui témoigne d'une satisfaction relativement haute.Comme l'an dernier, les firmes obtiennent des résultats plus faibles pour les services technologiques qu'elles offrent aux conseillers. Les cabinets ont en moyenne 7,8 points sur 10 pour les quatre critères technologiques évalués. Par ailleurs, les conseillers interrogés accordent à cette catégorie une importance de 7,9 points.